Symbolisme:
Guimel compense le déséquilibre entre deux forces opposées et les fusionne en une seule. Ainsi il est en rapport avec Gamla, employé dans le Talmud (moed katan 6b) pour désigner un pont qui unit deux espaces. A ce titre il est une puissance de bienveillance, appelée Guémoul, mais également un symbole de récompense et de punition.
D’aprés le Talmud, Guimel symbolise un homme riche courant après un homme pauvre (Daleth) pour lui faire la charité.
« Pourquoi est ce que Beth précède Guimel, et Guimel lui tourne le dos »? Parce que Beth représente Bayith, la maison qui est ouverte à tous. Guimel représente le Guéver, l’homme qui voit une personne nécessiteuse se tenant à l’entrée et tournant autour pour obtenir de lui de la nourriture (Autioth de Rabbi Akiva).
Origine:
Le tracé de la lettre (proto-sinaïtique) est formée de deux barres formant un angle, symbolisant le sommet de la tête et le cou du chameau.
SignificationLa racine du mot :
Gamal ouvre deux directions essentielles:
– le fait de témoigner quelque chose à quelqu’un, de rendre (en bien ou en mal).
– sevrer, faire mûrir.
Langue hébraïque:
mûrir, sevrer, faire mûrir.
Forme de la lettre:
Guimel est constituée par un vav représentant un homme debout avec un youd pour ses pieds en mouvement.
Guématria:
Dans la relation unité, dualité, le nombre 3 vient légiférer, ainsi thèse et antithèse sont réunies par la synthèse.
Le 3 introduit le concept esprit, âme, corps associé physiquement par le séfer yetsirah à la tête, le tronc et l’abdomen.
Le mot guimel, de valeur 73, est numériquement équivalent au mot beloulah, signifiant mélanger.