il faut donner à Bayit toutes ses significations :
intérieur, maison, demeures, Etat.
Comme il faut donner à H’outs toutes ses significations:
extérieur, dehors, rue, séparation. dont est frustré et appauvri le juif qui est dehors, en diaspora et on comprend tout ce dont est comblé, enrichi, investi, le Juif qui est dedans, en Israël, à Jérusalem. Ayant personnellement expérimenté, successivement, les deux situations, je crois pouvoir témolgner que le sentiment qui est susceptible. de résumer, de synthétiser ce qu’éprouve le Juif qui est dedans, l’intérieur, par opposition à celul qui est dehors, c’est qu’à Jérusalem, tout est capital – ce n’est pas un jeu de mots – tout est essentiel …

.. La déchirure, je ne l’aperçois pas comme séparant le Juif de la diaspora du juif de Jérusalem. Je crois d’une foi parfaite en l’unité du peuple juif.

Mais la déchirure, je l’aperçois dans l’âme, dans l’esprit et dans le corps du juif de la diaspora alors que le Juif de Jérusalem est plénifié.

En diaspora, j’étais déchiré idéologiquement, soit homme dans la rue et Juif à la maison, soit l’inverse, Juif fier dans la rue et homme tout simplement à la maison. A Jérusalem, je suis simultanément, indéchirablement, à chaque moment de la vie, homme et juif à la fois. En diaspora, j’étais déchiré sentimentalement : l’amour pour Jérusalem, je l’ai chanté la fiancée lointaine, mais sans qu’il y ait unisson, rencontre.
A Jérusalem – c’est le chant d’amour à celle que j’aime dans le rythme de la rencontre et du dialogue quotidien entre époux
En diaspora, j’étais déchiré politiquement.

A Jérusalem, je n’ai qu’une seule patrie, une seule capitale. Même s’il y a des désaccords, des querelles – et il y en a -, il y a un consensus fondamental, celui du sentiment d’appartenir, lndéchirablement à un seul et même bayit, la Maison d’Israël.

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